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Équipe de France féminine : sur la sellette, Corinne Diacre dénonce une “campagne de dénigrement”

À 24 heures du comité exécutif de la FFF qui pourrait sceller son destin à la tête des Bleues, la sélectionneuse Corinne Diacre est sortie du silence. Quatre joueuses de l’équipe dont Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto ont annoncé leur mise en retrait de l’équipe de France, en contestant notamment ses méthodes de management. 

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Une tentative désespérée de sauver son poste avant le couperet ? Lâchée par plusieurs joueuses et proche de l’éviction, Corinne Diacre est sortie du silence mercredi 8 mars. La sélectionneuse refuse de laisser la main, à la veille d’une réunion décisive sur son avenir à la Fédération française de football et à quatre mois et demi du Mondial de football

Le comité exécutif de la FFF se réunit jeudi à 9 h 30, avec à l’ordre du jour la situation de l’équipe de France féminine, plongée dans une crise historique depuis la mise en retrait de Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto, les trois joueuses emblématiques de l’effectif. 

Principale cible de cette fronde, Diacre vit peut-être ses derniers jours à la tête des Bleues, tant la pression est forte autour des méthodes et du management mis en place depuis son arrivée en 2017.

>> À lire aussi : Tempête au sein des Bleues : une crise qui ne date pas d’hier

“Je suis pleinement déterminée à mener ma mission à bien”

Mais la sélectionneuse de 48 ans, restée silencieuse depuis les annonces de ses joueuses, ne compte pas quitter ses fonctions et l’a fait savoir mercredi, dans un communiqué transmis à l’AFP par son avocat, Christophe Ayela.

“Au regard du déchaînement médiatique honteux de ces derniers jours, je souhaite néanmoins réaffirmer publiquement (…) que je suis pleinement déterminée à mener ma mission à bien et, surtout, à faire honneur à la France lors de la prochaine Coupe du monde” cet été en Australie (20 juillet – 20 août), affirme la patronne des Bleues. 


Sous contrat jusqu’à l’été 2024, l’ancienne entraîneuse de Clermont, en Ligue 2, dénonce “une opération de déstabilisation” et “une campagne de dénigrement qui stupéfie par sa violence et sa malhonnêteté”. “Mes détracteurs n’hésitent pas – sans s’embarrasser de la vérité – à s’attaquer à mon intégrité personnelle et professionnelle”, explique-t-elle dans le communiqué.

Le message est clair pour la FFF et son président par intérim Philippe Diallo : l’ancienne défenseure ne démissionnera pas.

Jeudi matin, la fédération fait donc face à sa première décision majeure depuis la démission, annoncée mardi dernier, de l’ex-président Noël Le Graët. Le “Comex”, où Diacre n’est pas conviée, entendra d’abord les recommandations d’une commission spéciale constituée depuis huit jours pour “dresser un constat de la situation actuelle”. Quatre membres du “gouvernement” de la FFF la composent – Jean-Michel Aulas, Laura Georges, Aline Riera et Marc Keller. Ils ont mené ces derniers jours des auditions, sollicitant notamment plusieurs joueuses de la sélection.

“On va prendre nos responsabilités”

Auditionnée mardi pendant près de deux heures selon son avocat, Diacre a-t-elle convaincu ses interlocuteurs ? Ces derniers jours, toutes les sources fédérales interrogées allaient dans le sens d’une éviction.

Cette hypothèse paraissait d’ailleurs renforcée par les propos de Jean-Michel Aulas, président de l’OL et proche de Wendie Renard, qui ne cachait plus son souhait de voir Diacre partir.

“À partir du moment où les gens s’expriment de manière pondérée, avec des arguments, il faut les écouter. On va prendre nos responsabilités”, avait avancé le dirigeant après le dernier Comex.

Mais Diacre a affirmé mercredi dans son communiqué qu’Aulas lui avait “assuré qu’il était prêt à revenir sur ses propos publics en considérant désormais la situation avec objectivité et impartialité”.

La situation semble en tout cas insoluble : une mise à l’écart pourrait donner l’impression que les joueuses ont le pouvoir, tandis qu’un maintien en poste obligerait la France à disputer une Coupe du monde sans ses trois principaux atouts.

Par ailleurs, les statuts de la FFF ne précisent pas qui du comité exécutif ou du président dispose du pouvoir de nommer ou révoquer les sélectionneurs des équipes de France. Noël Le Gräet, lui, ne s’en était pas embarrassé : il avait géré seul la prolongation de Diacre jusqu’aux JO-2024, l’été dernier. 

L’hypothèse d’un licenciement de Diacre ouvrirait la quête d’un successeur à la tête des Bleues. Plusieurs profils se distinguent : les noms de Gérard Prêcheur (PSG), Sonia Bompastor (Lyon), Sandrine Soubeyrand (Paris FC), Eric Blahic (ex-adjoint de Diacre) ou encore Hervé Renard, l’actuel sélectionneur de l’Arabie saoudite, ont été évoqués en interne ou par la presse ces derniers jours.

Avec AFP

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