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Conflit en Syrie : l’émissaire de l’ONU appelle Damas et les rebelles à faire des “compromis”

L’émissaire de l’ONU pour la Syrie a demandé aux acteurs du conflit, qui déchire le pays depuis 2011, de faire des “compromis” en s’inspirant des mesures humanitaires mises en place après les séismes ayant ravagé plusieurs régions du pays et de la Turquie voisine.  

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L’émissaire de l’ONU pour la Syrie a appelé, mercredi 8 mars, les acteurs clefs du conflit à observer sur le plan politique la même logique de “compromis” adoptée après les séismes.

“Si tous, et je dis bien tous, peuvent envisager un compromis par rapport à leurs positions antérieures, tout le monde sera gagnant”, a déclaré Geir Pedersen, en conférence de presse à Genève. 

“Au lendemain des tremblements de terre, nous avons vu des mesures humanitaires prises par toutes les parties qui ont dépassé les positions antérieures, même si ce n’est que temporairement”, a dit le diplomate norvégien.

Le 6 février, la catastrophe a fait dans les deux pays, la Syrie et la Turquie, plus de 50 000 morts.

Depuis, les États-Unis et l’Union européenne ont allégé les sanctions imposées à la Syrie, tandis que Damas a accepté d’autoriser l’ONU à ouvrir deux autres passages frontaliers pour aider à acheminer plus d’aide, alors qu’il n’y en avait qu’un seul avant les séismes.

Il y a un mois encore, a souligné Geir Pedersen, “il n’était pas envisageable d’ouvrir de nouveaux points de passage frontaliers ni d’assouplir les sanctions”, et pourtant “il y a eu des avancées sur ces deux points”. 

“Nous avons besoin que la même logique qui a été appliquée sur le front humanitaire soit maintenant appliquée au niveau politique”, a-t-il souligné.

Une impasse aggravée par le conflit en Ukraine

Plusieurs cycles de pourparlers parrainés par l’ONU se sont déroulés depuis le début du conflit syrien en 2011, mais les parties ne sont parvenues à aucune avancée majeure.

La guerre en Ukraine a accentué l’impasse des discussions qui étaient en cours depuis plusieurs années à Genève pour mettre sur pied une nouvelle constitution syrienne. La Russie, proche alliée du président syrien Bachar al-Assad, ne veut plus venir à Genève pour négocier, Moscou estimant que la Suisse n’est plus neutre depuis qu’elle a imposé des sanctions contre des responsables russes à la suite de l’invasion de Ukraine

“Tant que les Russes ne voudront pas venir à Genève, le gouvernement syrien ne voudra pas venir à Genève. J’ai eu des mois de discussions à ce sujet avec les Russes et le gouvernement (syrien)”, a indiqué Geir Pedersen, qui espère malgré tout des progrès.

“Soyons francs : la guerre en Ukraine et son impact ne nous aident pas à faciliter la recherche d’une solution. Mais comme je l’ai dit, le statu quo n’est pas acceptable. Nous devons aller de l’avant”, a-t-il ajouté. Mais “il faut que toutes les parties soient prêtes à faire des compromis”.

Avec AFP

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