La première semaine de juillet devrait être la plus chaude jamais enregistrée, car le changement climatique continue de réchauffer la planète, selon des responsables de l’ONU.
Lors de la clôture de la semaine londonienne d’action pour le climat, les chefs d’entreprise et les décideurs politiques ont clairement indiqué que des mesures ambitieuses devaient être prises dès maintenant pour nous permettre d’atteindre notre objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à zéro net d’ici à 2050.
Récemment, les initiatives axées sur le développement durable n’ont pas manqué dans le secteur des transports afin de réduire les émissions et les températures mondiales. De l’engagement de 200 millions de livres sterling pour la construction de près de 1 000 nouveaux bus électriques et à hydrogène à la suppression de tous les trains fonctionnant au diesel d’ici à 2040, il semblerait que la Grande-Bretagne soit à l’avant-garde de la lutte contre la crise climatique.
Mais une étude récente montre que d’autres pays ne sont pas d’accord : Londres est classée parmi les villes les moins durables d’Europe.
Une nouvelle étude menée par Tootbus, une société de tourisme utilisant des énergies propres, montre que les touristes européens n’apprécient guère Londres en tant que ville durable : seuls 2 % des Français et 4 % des Belges interrogés la placent en tête de liste.
Si, comme on pouvait s’y attendre, Londres est devancée par les villes européennes les plus durables, notamment Oslo, Copenhague et Stockholm, l’étude montre également que Londres se classe en dessous de villes moins vertes comme Paris, Prague et Berlin.
Alors que les touristes s’efforcent de trouver un équilibre entre accessibilité financière et conscience écologique dans le contexte de la crise du coût de la vie, il est clair que le développement durable est passé au second plan pour les Britanniques qui voyagent à l’étranger.
Selon l’étude, les Britanniques admettent que lorsqu’ils réservent un voyage, ils se soucient davantage d’améliorer leur rapport qualité-prix que leur empreinte carbone. Alors que les personnes interrogées se disent préoccupées par les coûts perçus d’un voyage plus durable, la majorité d’entre elles considèrent le prix comme le facteur décisif dans le choix de leur prestataire de voyage.
Arnaud Masson, SVP Sightseeing chez RATP Dev, a commenté les résultats de l’étude en déclarant : “Il est encore difficile de donner la priorité aux habitudes de voyage durable dans les agendas des voyageurs. Il est de la responsabilité des opérateurs touristiques, ainsi que des parties prenantes et des décideurs politiques, de montrer la voie pour leur bien et celui de la planète. Tootbus a déjà pris des mesures significatives en investissant massivement dans notre flotte durable dans tous les pays où nous opérons”.
Les résultats montrent le rôle essentiel que les opérateurs touristiques doivent jouer dans la promotion des options de voyage durable – suggérant un besoin urgent de sensibilisation, d’incitations financières et de réglementations officielles pour encourager les parties prenantes à adopter des pratiques durables.
Alors que les touristes européens recherchent l’authenticité et le caractère abordable des séjours dans des villes durables, il est impératif que les prestataires de services touristiques et les touristes s’efforcent d’accélérer l’action en faveur du climat. Et à l’approche du bilan mondial de la COP28, qui aura lieu dans quelques mois, l’urgence de le faire est encore plus grande.
RATP Dev et sa filiale Tootbus – signataire de la Déclaration de Glasgow créée lors de la COP26 – sont les pionniers d’une approche durable du tourisme et des voyages respectueux de l’environnement, et affirment qu’ils s’engagent à conduire le changement vers des expériences de voyage respectueuses de l’environnement, en veillant à ce que l’exploration de nouvelles destinations puisse être à la fois accessible et respectueuse de l’environnement.
