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Corruption au Brésil : l’ex-président Collor de Mello condamné à plus de huit ans de prison

Fernando Collor de Mello, premier chef de l’État brésilien élu au suffrage universel direct après la dictature militaire, a été condamné mercredi à huit ans et dix mois de prison par la Cour suprême. Il est accusé d’avoir reçu des pots-de-vins de 2010 à 2014, quand il était sénateur, dans le cadre du scandale “Lavage-express”.

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L’ex-président brésilien de centre droit Fernando Collor de Mello (1990-1992) a été condamné mercredi 31 mai à huit ans et dix mois de prison pour corruption par la Cour suprême du Brésil, dans le cadre du scandale “Lavage-express” impliquant des entreprises du BTP.

Premier chef de l’État brésilien élu au suffrage universel direct après la dictature militaire, Fernando Collor de Mello, 73 ans, est accusé d’avoir reçu 20 millions de réais (environ 3,8 millions d’euros) de pots-de-vins de 2010 à 2014, quand il était sénateur.

Selon le Parquet, une quarantaine de versements ont été effectués pour faciliter “de façon irrégulière” la signature de contrats entre une entreprise de bâtiment et une filiale de la compagnie pétrolière publique Petrobras.

Jeudi, huit des dix juges la Cour suprême du Brésil s’étaient prononcés en faveur de sa condamnation. Le juge rapporteur de l’affaire, Edson Fachin, a jugé que l’ex-président avait fait valoir “son influence politique pour faciliter la signature de contrats” et avait évoqué une peine pouvant aller jusqu’à 33 ans de prison.

Soutien de Bolsonaro

Les faits “prouvés” durant l’enquête sont “extrêmement graves” et “dépeignent le détournement néfaste de fonctions publiques à des fins d’enrichissement personnel et patrimonial”, a déclaré Edson Fachin mercredi, au dernier jour du procès. Sa défense avait réfuté toutes les accusations.

L’enquête a été ouverte dans le cadre du scandale “Lavage-express”, qui a ébranlé l’ensemble de l’échiquier politique brésilien à partir de 2014.

En 1989, l’élection à tout juste 40 ans de Fernando Collor de Mello, opposé au second tour à l’actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, avait suscité un immense espoir. Mais les Brésiliens ont vite déchanté : à peine deux ans après son arrivée au pouvoir, il a démissionné après avoir vu le Congrès ouvrir une procédure de destitution à son encontre pour corruption passive.

Il est tout de même parvenu à revenir en politique en 2006, se faisant élire sénateur d’Alagoas, un État pauvre du nord-est. Il en a été élu jusqu’à la fin de l’année dernière. Lors de la fin de son second mandat de huit ans à la Chambre haute, Fernando Collor de Mello a soutenu ouvertement l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro.

Avec AFP

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