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Flambée de violences à Gaza avec une trentaine de morts en trois jours

Trois jours d’échanges de tirs entre Israël et des groupes armés palestiniens à Gaza ont fait 29 morts dans le territoire palestinien et un en Israël, sans que cette nouvelle escalade ne donne de signe de répit jeudi, malgré des efforts de médiation.

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Trois jours d’affrontements à coups de missiles et de roquettes entre l’armée israélienne et des groupes armés de la bande de Gaza ont fait 29 morts palestiniens et un en Israël, suscitant de nouveaux appels internationaux en vue d’un retour au calme.

Fragile espoir de désescalade pour les civils pris au piège de la violence des deux côtés de la clôture de séparation entourant la bande de Gaza ? “Une formule finale pour un cessez-le-feu” serait en discussion en Égypte, selon une source au sein du Jihad islamique, groupe armé palestinien visé depuis mardi par d’intenses frappes aériennes israéliennes.

Mais l’armée israélienne a annoncé peu avant minuit (21 h GMT) qu’elle continuait de frapper des “cibles” de cette organisation radicale dont Israël dit avoir éliminé cinq commandants militaires en moins de 72 heures dans des raids aériens qui n’ont pas épargné les civils.

La flambée de violence qui a commencé mardi avant l’aube par des frappes israéliennes visant le Jihad islamique, “organisation terroriste” aux yeux d’Israël, de l’Union européenne et des États-Unis est la plus intense observée entre Gaza et Israël depuis août 2022.

“Inacceptables”

Jeudi, l’Union européenne a appelé à “un cessez-le-feu immédiat qui mettra fin aux opérations militaires israéliennes à Gaza et aux tirs de roquettes contre Israël, qui sont inacceptables”. Washington a exhorté toutes les parties à “faire en sorte d’éviter la mort de civils et que […] la violence baisse”, alors que le secrétaire général de l’ONU répétait suivre “avec une grande inquiétude la dangereuse escalade” de la violence. 

Une personne a été tuée jeudi à Rehovot, au sud de Tel-Aviv, par une roquette ayant frappé un immeuble résidentiel, selon la police. Les services de secours ont fait état de cinq blessés en Israël par des éclats causés par des explosions depuis les premiers tirs de roquettes palestiniennes, mercredi.

À Gaza, territoire contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, le ministère de la Santé a fait état de 29 morts, dont des enfants, et plus de 80 blessés, depuis mardi. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a indiqué jeudi soir avoir documenté 26 morts côté palestinien, parmi lesquels au moins 13 civils (dont sept enfants), quatre membres de groupes armés et “neuf dont le statut reste encore à confirmer”.

Des journalistes de l’AFP ont vu de nombreuses frappes israéliennes sur Gaza et des tirs de roquettes vers le sol israélien au cours de la journée, et des dizaines de roquettes interceptées par le système de défense aérienne israélien.

Dans les localités adjacentes à la bande de Gaza, où la population vit dans des abris depuis trois jours, les sirènes d’alerte ont retenti à intervalles réguliers du matin au soir. D’après l’armée israélienne, au moins 620 roquettes ont été tirées de Gaza vers Israël. L’armée affirme que 25 % d’entre elles sont retombées sur ce territoire, faisant quatre morts, dont trois mineurs. L’AFP n’a pas été en mesure d’obtenir une réaction du Hamas et du Jihad islamique à ces affirmations.

À l’hôpital al-Chifa de Gaza, Suhail al-Masri, 32 ans, est venu voir son fils blessé dans une frappe israélienne “Je ne serais pas sorti de la maison autrement car la situation est très dangereuse”, a-t-il dit à l’AFP. “Israël bombarde de partout et les tirs de roquettes de la résistance n’ont pas cessé”.

“Les assassinats israéliens ne resteront pas impunis et toutes les options sont sur la table pour la résistance”, a affirmé le Jihad islamique, tandis que le Hamas a assuré jeudi que “la résistance (était) unifiée”. Téhéran, qui soutient le Jihad islamique, a dénoncé les “atrocités des sionistes”, promettant “la défaite” au “régime occupant”.

L’Égypte, médiateur traditionnel entre les belligérants, s’active pour obtenir un cessez-le-feu. Mohammed al-Hindi, responsable du département politique du Jihad islamique, est arrivé jeudi au Caire, a indiqué à l’AFP une source au sein de l’organisation palestinienne, sous couvert d’anonymat.

Avec AFP

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