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Sécurité, transports… À 500 jours des JO de Paris, Emmanuel Macron fait un point d’étape

Le président de la République doit faire le point mardi sur les Jeux olympiques de Paris avec les entreprises partenaires ainsi que des personnalités et fonctionnaires liés à l’événement. Parmi les points abordés : les transports, l’organisation de la cérémonie d’ouverture ou encore la sécurité lors de l’événement.

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Sécurité, transports, budget : Emmanuel Macron fait le point mardi 14 mars sur les défis des Jeux olympiques de Paris, à 500 jours du coup d’envoi du plus grand événement sportif mondial.

Le chef de l’État a reçu à déjeuner à l’Élysée les entreprises partenaires – 30 au total pour l’heure – qui vont contribuer à hauteur de 1,2 milliard d’euros à l’organisation des JO.

Il s’entretiendra également avec Tony Estanguet, patron du comité d’organisation, et Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture qui s’annonce inédite avec une parade sur la Seine.

Accompagné des ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et des Sports Amélie Oudéa-Castéra, il rencontrera ensuite un demi-millier de fonctionnaires impliqués dans l’organisation des Jeux à 16 h 30 à la préfecture de Paris.

Le président “souhaite s’assurer que chacun est au travail” et que les “embûches possibles sont connues et anticipées”, souligne l’Élysée.

600 000 spectateurs le long de la Seine

Pour la première fois de l’histoire olympique, la cérémonie d’ouverture ne se déroulera pas dans un stade, mais en extérieur, sur la Seine, au cœur de la capitale, un défi sécuritaire sans précédent.

Le 26 juillet 2024 à 20 h 24 pile, plus d’une centaine de bateaux transportant des délégations d’athlètes descendront le fleuve, du pont d’Austerlitz à la Tour Eiffel. Six kilomètres sous les yeux de quelque 600 000 spectateurs, selon la jauge actuelle.

“On a tiré toutes les leçons des événements du Stade de France”, a assuré mardi la ministre des Sports sur France Inter après le fiasco de la finale de la Ligue des champions de football en mai 2022 à Saint-Denis, aux portes de Paris.

“On a envie de montrer le meilleur de la France (…). Il n’y a pas d’infaisabilité (…) mais il reste encore des adaptations à mener”, a de son côté concédé Tony Estanguet dans un entretien accordé à l’AFP.

“Vigilance extrême” au sujet des transports

Un chaos dans les transports, c’est sans doute l’autre cauchemar des organisateurs, le système de la région parisienne ayant multiplié les signes de dysfonctionnement ces derniers mois.

Les aéroports seront-ils en capacité de gérer les millions de visiteurs attendus ? Les adaptations nécessaires à la mobilité des personnes en situation de handicap seront-elles satisfaisantes ? Y aura-t-il des grèves, que nombre d’étrangers considèrent comme une spécialité française ? Une impression encore renforcée ces derniers jours par les images de poubelles s’entassant dans les rues de Paris sur fond de conflit autour de la réforme des retraites.

Pénurie de chauffeurs de bus et ouverture à la concurrence des bus à l’horizon 2025 tendent aussi le climat social, alors que se joue un bras de fer politique entre le gouvernement et la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, membre de l’opposition de droite, qui gère une partie des transports impliqués.

L’État recommande une “vigilance extrême” sur le sujet. Nouveau patron de la RATP, la régie des transports parisiens, l’ex-Premier ministre Jean Castex, qui fut délégué interministériel aux Jeux olympiques, a les JO bien en tête.

Sur les infrastructures sportives et de logement, “on est dans les temps, l’ensemble sera livré entre décembre 2023 et le printemps”, tempère en revanche Amélie Oudéa-Castéra.

“Nous sommes en passe de réussir”

Reposant sur les recettes de billetterie, des sponsors et une contribution du Comité international olympique (CIO), le budget du Comité d’organisation (96 % d’origine privée) est aussi l’objet de toutes les attentions alors que les enveloppes initiales explosent traditionnellement dans ce genre d’événements et que l’inflation complique la donne.

Ce budget a augmenté de 10 %, à 4,4 milliards d’euros fin 2022, pour un coût total qui s’élève à 8,8 milliards d’euros en y intégrant le budget de la Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques. “Les coûts sont absolument contenus”, considère néanmoins la ministre.

Quasi-certitude en revanche, la Seine, interdite à la baignade depuis 1923, devrait servir de cadre aux épreuves de natation en eau libre et du triathlon. “Nous sommes en passe de réussir”, s’est félicité lundi Emmanuel Macron.

Avec AFP

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