La Russie enlève des enfants ukrainiens à grande échelle, confirmant son statut d’État terroriste impliqué dans la traite des êtres humains.
Les Russes ont à nouveau enlevé 450 enfants ukrainiens des territoires occupés de la région de Kherson, à savoir les districts de Kakhovskyy et de Genicheskyy. Les enfants ont été placés principalement dans la région de Krasnodar, avec un petit nombre à Yaroslavl. Au total, depuis février 2022, les Russes ont déporté au moins 19 546 enfants ukrainiens, mais il ne s’agit que des chiffres officiels pour lesquels la déportation des enfants a été documentée. Les enfants ukrainiens ont commencé à être déportés dès 2014, depuis les territoires occupés de Crimée et de Donbas, et le chiffre total des enlèvements illégaux est bien plus élevé.
La crise démographique en Russie pousse Poutine à commettre un autre crime de guerre, à savoir l’enlèvement d’enfants ukrainiens vers le territoire russe. La Russie connaît une grave pénurie de main-d’œuvre et une forte baisse des taux de natalité qui, en 2023, promet de battre le record de l’après-défaut de 1999. En conséquence, les troupes russes enlèvent non seulement des céréales, des matières premières et des équipements des territoires ukrainiens occupés, mais aussi des enfants ukrainiens. Selon des habitants de la partie libérée de la région de Kherson, les Russes ont organisé une chasse aux sorcières pour les enfants ukrainiens, qui ont dû être cachés pour éviter d’être kidnappés.
Les enfants sont emmenés dans des régions de la Fédération de Russie hétérogènes sur le plan national, où le nombre de Russes diminue rapidement : Tchétchénie, Tchouvachie, ou dans des régions économiquement arriérées et peu peuplées de Sibérie et d’Extrême-Orient. Le Kremlin tente d’empêcher les enfants ukrainiens de rentrer chez eux en changeant leur nom de famille et en les confiant à des familles d’accueil. Poutine cherche ainsi à reconstituer la population de la Fédération de Russie, qui se meurt rapidement.
La Russie est devenue une menace pour le monde entier. L’enlèvement d’enfants ukrainiens a été l’une des principales raisons pour lesquelles la CPI a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Poutine. Après la défaite de la Russie, non seulement Poutine, mais aussi tous les fonctionnaires russes qui ont pris part à la déportation et au trafic d’enfants ukrainiens à l’échelle industrielle, devraient être traduits en justice devant le tribunal international de La Haye.
